dimanche 16 février 2014

En santé aussi, le Brésil touchera son héritage

En santé aussi, le Brésil touchera son héritage

Des représentants de la FIFA, du Comité Organisateur Local (COL) de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ et du gouvernement brésilien se sont réunis à São Paulo, le 15 février, pour évoquer certaines questions médicales liées à la Coupe du Monde 2014, y compris des sujets comme les services d'urgence dans les stades, la santé des spectateurs, des visiteurs et des équipes, le climat et la chaleur, l'évaluation médicale des joueurs avant la compétition, le contrôle antidopage durant l'épreuve et le 11 pour la Santé de la FIFA, programme qui sera mis en œuvre dans les 12 villes hôtes de la Coupe du Monde.

Le Médecin en chef de la FIFA, Professeur Jiri Dvorak, le Coordinateur médical général du COL, Luis Fernando Correia, le Coordinateur du programme 11 pour la Santé au Brésil, Docteur Edilson Thiele, et le ministre de la Santé, Ademar Arthur Chioro dos Reis, ont souligné les héritages dans le domaine de la santé entraînés par l'organisation de la Coupe du Monde 2014.

FIFA.com vous livre les meilleurs moments de la conférence de presse qui s'est tenue à São Paulo.

Professeur Jiri Dvorak, Médecin en chef de la FIFA
"Notre stratégie antidopage est axée sur l'éducation et la prévention et a déjà été mise en œuvre lors de la Coupe des Confédérations de la FIFA. Concernant les tests, les joueurs doivent fournir des échantillons de sang et d'urine dans le cadre de la nouvelle stratégie de lutte contre le dopage, qui consiste en la création d'un profil biologique de l'athlète. Tous les joueurs qui participeront à la Coupe du Monde de la FIFA au Brésil pourront être testés au moins une fois à n'importe quel moment et dans n'importe quel endroit du monde à partir d'aujourd'hui."

"Pour ce qui est du débat sur les températures élevées dans certaines régions du Brésil durant la compétition, toutes nos décisions sont basées sur des données scientifiques. Nous avons fait des tests en été en Turquie, où nous avons mesuré la température des footballeurs en situation de jeu et nous avons publié cette étude dans la revue Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports. Je ne considère pas les conditions au Brésil comme aussi difficiles qu'on a bien voulu le dire. Nous pouvons introduire des pauses supplémentaires pour que les joueurs puissent s'hydrater et autoriser l'utilisation de serviettes de rafraîchissement, mais ces décisions seront prises au cas par cas, avant les matches, par notre équipe médicale. Nous sommes très bien préparés et nous ferons tout pour protéger la santé des joueurs."

"Nous sommes heureux du soutien du gouvernement brésilien au programme 11 pour la Santé et nous avons la certitude qu'il fera partie des héritages de la Coupe du Monde pour le pays. Le football possède une force énorme. Un docteur parlant avec un enfant est une chose, mais quand Messi ou Neymar font passer des messages simples sur la santé, l'impact est énorme."

Luis Fernando Correia, Coordinateur médical général du COL
"Le Comité Organisateur Local a comme mission de servir le public et les délégations dans les stades et les centres d'entraînement. Le service est privé, mais totalement intégré avec les autorités publiques en matière de santé. Nous avons créé un service de soins médicaux composé d'équipes de secouristes qui disposent d'un défibrillateur externe automatique. Cet équipement peut sauver des vies sur un terrain. Nous aimerions beaucoup que ce modèle reste en place pour être utilisé dans les stades brésiliens après la Coupe du Monde."

Docteur Edilson Thiele, Coordinateur du programme 11 pour la Santé au Brésil
"Le programme 11 pour la Santé est l'un des grands héritages laissés par la Coupe du Monde au Brésil. C'est un projet qui utilise le football comme moteur pour la santé et qui peut faire une grande différence dans notre pays. Nous avons commencé le projet au Brésil avec 450 enfants de 15 écoles publiques, à Curitiba. Ils ont reçu des informations et participé à des activités pour la promotion d'une vie saine, qui passe par la pratique d'un sport, et la prévention des maladies. L'idée est que d'ici 2015, deux millions d'enfants aient pris part à ce programme à l'échelle mondiale. Nous comptons sur l'aide des autorités brésiliennes et du ministre de la santé pour étendre le programme dans notre pays."

Ademar Arthur Chioro dos Reis, ministre de la santé
"Nous avons mis en œuvre une série de mesures, tant du point de vue de la veille sanitaire que des soins publics et privés pour la Coupe du Monde de la FIFA. Nous avons créé 13 centres intégrés d'opérations communes, dont le modèle a été testé avec succès lors de la Coupe des Confédérations de la FIFA. Il est important de faire en sorte que les événements sportifs n'altèrent en rien la routine des soins. À peine 1 ou 2 % des spectateurs dans les stades ont besoin de soins médicaux et moins de 0,5 % nécessitent un transport dans un établissement de soins. En plus des héritages matériels, qui consistent principalement en l'amélioration et l'organisation des services, nous aurons également un héritage immatériel, des programmes et des campagnes de santé tournés vers la promotion et la protection de la santé, comme le site Santé du voyageur, l'application Santé pendant la Coupe du Monde 2014 et la campagne Protégez le but pour la prévention du VIH."

"Le programme 11 pour la Santé a tout à voir avec notre réalité. Ce programme est basé sur la sensibilisation et le changement de notre mode de vie. Il est lié à notre projet Santé à l'école. Avec la FIFA, nous allons marquer encore un but dans le match pour la promotion de la santé."

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